Auteur/autrice : acces Kernel

  • Quelles sont les 3 techniques d’EMDR ?

    Quelles sont les 3 techniques d’EMDR ?

    La thérapie EMDR est une méthode thérapeutique douce qui vise à retraiter des souvenirs traumatiques ou perturbants à travers une stimulation bilatérale du cerveau ; pas de panique, nous allons vous expliquer ce en quoi cela consiste. Utilisée dans le cadre de prises en charge psychothérapeutiques, elle a pour objectif de permettre au système nerveux d’intégrer des expériences difficiles, voire traumatisantes, de manière moins douloureuse ; les techniques utilisées mobilisent des mécanismes neurologiques similaires à ceux activés pendant certaines phases du sommeil. 

    Le praticien guide la personne à travers différents types de stimulations sensorielles, engendrant une désensibilisation progressive des souvenirs traumatiques et une réorganisation adaptative de l’information !

    Quelles sont les stimulations bilatérales utilisées ?

    Les stimulations bilatérales sont au cœur de la pratique EMDR. Elles consistent à activer alternativement les deux hémisphères cérébraux afin de faciliter le traitement de l’information liée à un événement perturbant. Cette stimulation peut se faire par plusieurs biais sensoriels : la vue, l’ouïe ou le toucher. Le choix dépend du praticien mais aussi des préférences et des besoins de la personne consultante. 

    Chaque type de stimulation a pour but d’aider le cerveau à traiter l’information bloquée sans avoir à revivre l’intensité émotionnelle de l’expérience initiale.

    1. Les mouvements oculaires

    Les mouvements oculaires sont la forme la plus connue et la plus utilisée de stimulation bilatérale en EMDR. Le thérapeute demande à la personne de suivre un stimulus visuel, généralement le mouvement de ses doigts ou d’une lumière, qui se déplace de gauche à droite devant les yeux. Cette technique rapide et régulière favorise une activation cérébrale semblable à celle observée pendant la phase de sommeil paradoxal, moment où le cerveau traite les expériences vécues de la journée ; elle facilite la désensibilisation émotionnelle et permet une réorganisation des pensées associées au souvenir traumatique.

    2. Les sons

    Les sons sont diffusés de manière alternée dans chaque oreille à l’aide d’un casque. Ils sont de faible intensité et suivent un rythme régulier. La stimulation bilatérale est de mise, ce qui permet de maintenir l’activation alternée des deux hémisphères cérébraux. Cette technique est privilégiée lorsque la personne éprouve des difficultés à suivre un stimulus visuel ou lorsqu’elle se sent plus à l’aise avec une stimulation auditive. 

    Elle permet de favoriser une distance émotionnelle par rapport au souvenir traité tout en maintenant l’engagement dans le processus thérapeutique.

    3. Les tapotements alternés

    Les tapotements alternés sont réalisés manuellement ou à l’aide d’un dispositif vibrant. Le thérapeute peut tapoter alternativement sur les genoux, les épaules ou les mains de la personne, tout comme il peut lui demander de le faire elle-même. L’alternance permet de reproduire l’effet bilatéral recherché dans la thérapie EMDR ; c’est particulièrement utile dans certaines situations comme lors de troubles de la vision, auprès d’enfants ou auprès de personnes très sensibles aux stimuli visuels ou sonores.

    Pourquoi avoir recours à ces techniques en EMDR ?

    Pour permettre au cerveau de retraiter les souvenirs traumatiques avec douceur.

    Lors d’un événement perturbant, certaines informations peuvent rester figées dans le système nerveux, associées à des émotions, des pensées et des sensations physiques intenses. Les stimulations bilatérales viennent alors réactiver ces souvenirs dans un cadre sécurisé et contrôlé, tout en modifiant le traitement de l’information. 

    Au fil des séances, l’intensité émotionnelle associée au souvenir diminue et la perception de l’événement évolue. Ce changement permet à la personne de ne plus revivre l’expérience avec la même charge émotionnelle !

    Une fois le souvenir désensibilisé, le thérapeute invite la personne à renforcer une croyance positive en lien avec l’événement travaillé. Ce travail cognitif permet de consolider les effets du retraitement et de favoriser une perception plus stable de soi.

    Les mouvements oculaires, les sons et les tapotements alternés sont les trois stimulations bilatérales principales employées en séance ; chacune d’elles permet d’adapter la thérapie aux besoins spécifiques de la personne consultante. Cette approche psychothérapeutique est considérée comme l’une des meilleures sur les personnes victimes de chocs traumatiques. Elle permet de faire remonter des informations parfois inconnues ! Alors, si vous pensez qu’elle est faite pour vous, n’hésitez pas à contacter le cabinet. Nous saurons adapter les techniques EMDR à votre situation.

  • Quel est le rôle d’un hypnotiseur ?

    Quel est le rôle d’un hypnotiseur ?

    Pour comprendre quel est le rôle d’un hypnotiseur dans l’univers du bien-être, il faut faire abstraction des idées reçues véhiculées par les spectacles ou certaines représentations médiatiques. En effet, ce praticien exerce une activité centrée sur la personne, dans une démarche d’écoute et de bienveillance ; en 2025, le recours à l’hypnose s’inscrit dans une volonté de changement, d’un besoin de soulagement et d’une recherche d’apaisement face à certaines difficultés intérieures. 

    Vous souhaitez en savoir plus ? On vous explique tout juste ici !

    L’hypnotiseur, un praticien au service de votre bien-être

    L’hypnotiseur intervient dans un cadre thérapeutique, relationnel et non médical. 

    L’objectif principal de ce praticien est d’accompagner la personne consultante vers une meilleure compréhension de soi et vers l’activation de ses propres ressources. Il facilite l’accès à un état modifié de conscience grâce auquel la personne peut explorer des problématiques personnelles, des blocages émotionnels ou des pensées limitantes.

    Il peut intervenir sur différents champs d’action, de la gestion du stress à l’arrêt du tabac, en passant par la préparation mentale, l’accompagnement aux changements de vie ou le soulagement de douleurs psychosomatiques. Quel que soit le motif de la consultation, le but n’est pas de “faire disparaître” un symptôme ou un ressenti mais d’aider la personne à activer ses propres capacités de transformation intérieure !

    Lors d’une séance d’hypnose, il ne dirige pas : il propose un cadre et des outils, laissant à la personne la pleine maîtrise de ce qui se passe en elle, pour elle.

    Enfin, cette méthode nécessite la participation active de la personne, qui reste consciente pendant toute la séance. Loin de toute notion de perte de contrôle, elle repose sur la confiance, le respect de l’autre et la création d’un espace sécurisé.

    Comment se déroule une séance d’hypnose thérapeutique ?

    Lors d’une séance d’hypnose thérapeutique, l’hypnotiseur suit un protocole, créant un climat de confiance dès les premiers instants de travail. La personne consultante peut alors se laisser guider et accéder à ses ressources facilement ; découvrez comment.

    Le premier échange

    La séance commence par un premier échange entre le praticien et la personne consultante pour que cette dernière puisse exposer la demande, formuler ses attentes et préciser les éventuelles craintes. Le praticien pose des questions ouvertes afin de mieux comprendre le contexte, la personnalité et les objectifs ; à partir des éléments retenus, il adapte son approche. Cette phase de dialogue permet aussi de démystifier l’hypnose et de clarifier ce qui va se dérouler par la suite. 

    Rien n’est imposé ; tout repose sur une collaboration respectueuse.

    L’entrée progressive en état hypnotique

    L’entrée progressive en état hypnotique se fait à l’aide de la voix de l’hypnotiseur. Le rythme ralentit, la respiration devient plus ample, le corps se relâche naturellement ; l’état hypnotique s’installe sans forcer, dans un climat de sécurité. Contrairement aux idées reçues au sujet de ces séances thérapeutiques, il n’y a ni perte de conscience ni sommeil. 

    L’exploration et la mobilisation des ressources

    Une fois l’état hypnotique atteint, le travail thérapeutique peut commencer. L’hypnotiseur utilise des outils tels que les métaphores, les suggestions positives ou les visualisations guidées, qui ont pour but d’activer des ressources internes parfois oubliées ou ignorées. L’inconscient est alors un partenaire de travail, qui peut apporter des solutions, favoriser des prises de conscience ou soutenir des changements profonds. 

    Le praticien ne dirige pas les réponses : il facilite un processus naturel de transformation.

    Le retour à l’état d’éveil

    Le retour à l’état d’éveil se fait en douceur ; le praticien guide la personne consultante pour qu’elle réintègre pleinement son corps, son environnement et ses sensations. Ce moment de transition est important car il permet de clôturer la séance dans de bonnes conditions. Un temps est ensuite consacré au partage, ce qui permet de verbaliser les ressentis. 

    Ne confondez pas son accompagnement avec les prestations de spectacles !

    Parce qu’il est fréquent de confondre l’hypnotiseur thérapeutique avec les hypnotiseurs de spectacle, il est important de rappeler que leurs objectifs et leurs méthodes diffèrent radicalement. En effet, l’hypnose de scène est réalisée via des techniques de suggestion rapide et de mise en condition destinées à divertir un public ; les volontaires sont alors sélectionnés pour leur réceptivité et leur désir de participer à cette dite “expérience”. 

    C’est alors un outil de démonstration déconnecté de toute visée thérapeutique !

    Quant à l’hypnotiseur en cabinet, celui-ci travaille dans une toute autre dynamique : il ne cherche ni la performance ni l’effet spectaculaire. Son rôle est thérapeutique, accompagnant les personnes venues le consulter sur leur cheminement de transformation intérieure personnelle. L’efficacité de ses séances est le fruit d’un travail professionnel, de collaboration, d’écoute et de respect éthique. 

    La confidentialité, le respect du rythme de chacun et l’absence de toute forme de manipulation sont des principes fondamentaux de sa pratique.

    Quelle que soit la problématique que vous aimeriez aborder, un hypnotiseur, ou hypnothérapeute, est là pour vous écouter et mettre en pratique toutes ses compétences ; il suit un protocole qui induit un état de conscience modifié grâce auquel il est possible d’accéder à vos ressources intérieures essentielles pour vous libérer. Pour mettre fin à votre mal-être, à vos blocages, à vos peurs ou à toutes autres éléments limitants, essayez les séances d’hypnose ! Si besoin, contactez notre cabinet.

  • Comment traiter les troubles du sommeil ?

    Comment traiter les troubles du sommeil ?

    Vous passez vos nuits à compter les moutons ? Vous vous réveillez plus fatigué qu’au coucher ? Les troubles du sommeil touchent près d’un tiers de la population française et peuvent transformer vos journées en véritable parcours du combattant. Heureusement, des solutions existent pour retrouver des nuits réparatrices.Ce guide vous présente les différentes approches pour traiter efficacement ces difficultés nocturnes.

    5 bonnes pratiques à appliquer soi-même pour améliorer son sommeil

    Votre sommeil mérite la même attention que votre hygiène quotidienne. Ces pratiques simples peuvent déjà transformer vos nuits pour lutter contre les troubles du sommeil, sans nécessiter d’aide extérieure.

    1. Créer un environnement de sommeil optimal

    Votre chambre est-elle vraiment propice au repos ? Pour favoriser un endormissement naturel, trois éléments sont essentiels :

    • Température fraîche : maintenez entre 18 et 19°C.
    • Obscurité totale : investissez dans des rideaux occultants.
    • Silence préservé : éloignez les sources de bruit.

    Votre lit doit devenir un sanctuaire dédié uniquement au sommeil ; la télévision et le travail n’y ont pas leur place !

    😴 Installez une veilleuse tamisée si l’obscurité totale vous angoisse.

    2. Respecter des horaires réguliers : la règle des 7-8h fixes

    Votre corps fonctionne comme une horloge suisse : il adore la régularité. Se coucher et se lever à heures fixes, même le week-end, aide votre horloge biologique à se synchroniser naturellement. Malheureusement, les grasses matinées du dimanche perturbent votre rythme naturel plus qu’elles ne vous reposent. 

    😴 Programmez votre réveil à la même heure tous les jours, votre corps vous en remerciera.

    3. Éviter les excitants et perturbateurs majeurs en soirée

    Après 17h, votre organisme se prépare au repos. Le café, le thé, l’alcool et la nicotine jouent les troubles-fêtes dans ce processus naturel. De même, les écrans diffusent une lumière bleue qui perturbe la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. Une heure avant le coucher, faites place aux activités apaisantes.

    😴 Remplacez votre téléphone par un livre, votre sommeil s’en trouvera amélioré.

    4. S’initier à l’auto-hypnose avec des exercices simples

    Vous est-il déjà arrivé de vous sentir si bien quelque part que vous en oubliez tout le reste ? Un lieu familier, peut-être imaginaire, où rien ne presse, où le corps se détend tout seul… C’est exactement sur cette sensation que l’auto-hypnose s’appuie pour faciliter l’endormissement et éviter les troubles du sommeil. En vous laissant guider par votre respiration et en relâchant progressivement chaque partie de votre corps (des orteils jusqu’à la nuque), vous créez les conditions idéales pour que le sommeil vienne naturellement telle une vague tranquille qui vous emporte doucement.

    😴 Essayez de vous accorder 10 minutes chaque soir pour cette pratique ; vous devriez rapidement en voir les effets.

    5. Adopter des techniques de relaxation naturelles

    Notre organisme fonctionne avec des repères et il faut lui donner des indices clairs indiquant que l’heure du coucher approche. Quelques exercices de respiration, des étirements en douceur ou une musique apaisante peuvent faire toute la différence. Un bain tiède pris environ 1h30 avant d’aller au lit est également très efficace : en réchauffant puis en refroidissant votre corps, il déclenche une sensation de somnolence naturelle. 

    😴 Si vous voulez tester une technique de respiration simple, essayez le 4-7-8 : inspirez sur 4 temps, retenez votre souffle 7 temps, puis expirez lentement sur 8 temps.

    4 solutions thérapeutiques avec accompagnement professionnel

    Parfois, malgré tous vos efforts, les troubles du sommeil persistent. Il est alors temps de faire appel à des professionnels qualifiés pour vous accompagner vers un sommeil réparateur.

    1. Les TCC pour reprogrammer son sommeil

    Les Thérapies Comportementales et Cognitives sont aujourd’hui considérées comme une référence pour traiter l’insomnie persistante. Le principe ? Un thérapeute spécialisé vous accompagne pour repérer ce qui, dans vos habitudes ou vos pensées, perturbe votre sommeil. Ensemble, vous travaillez ensuite à adopter de nouveaux réflexes plus favorables au repos. Cette méthode, validée par de nombreuses études, montre généralement des résultats encourageants en quelques séances seulement.

    🎯 Objectif : modifier durablement vos habitudes de sommeil et vos pensées négatives liées au coucher.

    2. L’hypnose thérapeutique pour traiter les troubles du sommeil

    Et si votre esprit avait un bouton “pause” que vous pouviez activer au moment de vous coucher ? L’hypnose crée les conditions d’un relâchement profond, comme si on mettait le mental en veille. Le thérapeute vous guide pas à pas pour apaiser ce qui, souvent, reste en tension : les pensées qui s’emballent, les inquiétudes latentes, le stress accumulé.

    Au cabinet Menninga, beaucoup de patients nous confient qu’ils redécouvrent une sensation qu’ils pensaient avoir perdue : celle de s’abandonner au sommeil avec confiance.

    ➡️ Découvrez aussi l’hypnose Ericksonienne pour améliorer la qualité de votre sommeil.

    3. L’EMDR pour traiter les troubles liés aux traumatismes

    Lorsque le sommeil est troublé par des souvenirs marquants, des cauchemars récurrents ou des réveils en sursaut, c’est souvent que l’émotion reste « coincée ». L’EMDR aide à remettre du mouvement dans cette mémoire figée. Grâce à des mouvements oculaires guidés, le cerveau réorganise l’information et parvient enfin à refermer ce tiroir. En séance, cela se fait en douceur et souvent avec un grand soulagement à la clé.

    🎯 Objectif : libérer les traumatismes qui provoquent des cauchemars et des réveils anxieux pour retrouver un sommeil paisible.

    4. Le suivi médical si besoin

    Dans certains cas, un accompagnement médical peut s’avérer nécessaire. Plusieurs pathologies peuvent perturber votre sommeil :

    • Apnée du sommeil : arrêts respiratoires nocturnes.
    • Syndrome des jambes sans repos : sensations désagréables dans les jambes.
    • Troubles hormonaux : hyperthyroïdie, ménopause.
    • Douleurs chroniques : arthrose, fibromyalgie.

    N’hésitez pas à consulter si vos difficultés persistent malgré l’amélioration de votre hygiène de sommeil.

    🎯 Objectif : traiter les pathologies physiques qui perturbent votre sommeil (apnée, jambes sans repos, etc.).

    Votre feuille de route pour surmonter vos troubles du sommeil

    Pour vous aider à choisir la meilleure approche, voici un récapitulatif des solutions disponibles selon votre situation :

    Solutions autonomesSolutions avec accompagnement
    ✓ Environnement optimal (18°C, obscurité, silence)✓ TCC pour reprogrammer les habitudes
    ✓ Horaires réguliers de sommeil✓ Hypnose thérapeutique pour l’anxiété
    ✓ Éviter excitants après 17h✓ EMDR pour les traumatismes
    ✓ Auto-hypnose et relaxation✓ Suivi médical si pathologie

    ➡️ Prêt à retrouver des nuits sereines ? Nos thérapeutes spécialisés vous accompagnent pour vaincre définitivement vos troubles du sommeil. Alors, prenez rendez-vous dès aujourd’hui dans notre cabinet d’hypnose !

  • Troubles alimentaires : comment un cabinet d’hypnose peut vous aider à reprendre le contrôle ?

    Troubles alimentaires : comment un cabinet d’hypnose peut vous aider à reprendre le contrôle ?

    Les troubles alimentaires vont bien au-delà d’une simple difficulté à gérer son alimentation. Ils traduisent souvent une souffrance enfouie, une tension entre contrôle et perte de contrôle, entre besoin de remplir et peur de trop. Lorsqu’ils s’installent, ces troubles deviennent envahissants, chroniques et s’immiscent dans tous les pans de la vie quotidienne. Pourtant, une voie existe pour retrouver un rapport plus libre à la nourriture : l’accompagnement en cabinet d’hypnose.

    En agissant directement sur les mécanismes inconscients, l’hypnose permet de désamorcer ce qui alimente le trouble en silence. Elle ouvre un espace de compréhension profonde, de transformation et d’apaisement.

    Quels troubles alimentaires peuvent être soignés par un cabinet d’hypnose ?

    Chaque trouble alimentaire a sa propre logique, mais tous partagent une même racine : une tentative de réponse à un mal-être intérieur. C’est justement sur ce terrain que travaille l’hypnose thérapeutique, en proposant une intervention ciblée, douce et efficace.

    Boulimie

    La boulimie se manifeste par des prises alimentaires excessives, souvent accompagnées d’un sentiment de perte de contrôle. Les crises sont suivies de culpabilité, voire de comportements compensatoires. Derrière ces mécanismes, il y a souvent une charge émotionnelle immense. Le cabinet d’hypnose devient ici un terrain d’exploration : il permet d’aller rencontrer cette souffrance sans la contourner et de l’apaiser en profondeur.

    Anorexie mentale

    Ce trouble ne concerne pas uniquement le refus de s’alimenter. Il touche à la perception du corps, à la volonté de se maîtriser coûte que coûte, parfois jusqu’à l’extrême. En travaillant sur l’estime de soi, sur les peurs sous-jacentes et sur l’image corporelle, l’hypnose apporte un levier puissant de transformation. Au cabinet, la personne est accueillie dans toute sa complexité, sans injonction, sans étiquette.

    Hyperphagie

    Souvent confondue avec la boulimie, l’hyperphagie se distingue par l’absence de comportements compensatoires. Elle traduit un besoin irrépressible de manger, en dehors de toute sensation de faim. L’accompagnement hypnotique permet ici de remettre du discernement, de revaloriser les sensations corporelles et surtout de comprendre l’origine émotionnelle des prises alimentaires. Chaque séance en cabinet d’hypnose agit comme un déverrouillage des automatismes.

    Orthorexie

    Peu connue mais de plus en plus fréquente, l’orthorexie repose sur une obsession de manger « sain ». Le moindre écart devient source d’angoisse. Ce rapport hyper-contrôlé à l’alimentation peut conduire à l’isolement et à la perte de plaisir. Le cabinet propose ici une désactivation des croyances rigides, en travaillant à la racine de la peur et du besoin de maîtrise absolue.

    Vomissements non liés à des crises boulimiques

    Certaines personnes subissent des vomissements récurrents, sans lien avec une crise ou une ingestion excessive. Ce symptôme, souvent d’origine émotionnelle ou psychosomatique, peut être abordé par l’hypnose, en rétablissant un lien sain entre le mental et le corps. Dans un cabinet d’hypnose, cette problématique est prise au sérieux, avec une attention particulière portée à la sécurité émotionnelle de la personne.

    Et, comment un accompagnement professionnel vous aide à reprendre le contrôle ?

    L’hypnose ne fait pas disparaître un trouble d’un claquement de doigts. Elle agit en profondeur, là où résident les déclencheurs, les blocages, les croyances limitantes. Et surtout, elle restaure ce qui manque le plus dans le cadre des troubles alimentaires : une relation apaisée avec soi-même.

    Un cabinet propose un cadre clair, respectueux, sans jugement. Chaque séance est construite autour de l’histoire personnelle de la personne, de ses émotions, de ses ressources internes. Ce n’est pas une thérapie standardisée, mais un accompagnement sur-mesure, pensé pour s’adapter à chaque parcours.

    Le praticien agit ici comme un guide. Il aide à mettre des mots sur des ressentis flous, à décoder les comportements répétitifs, à transformer les automatismes qui enferment. Par l’hypnose, des leviers puissants sont activés : le lâcher-prise, la confiance en soi, la capacité à s’écouter autrement.

    Et les résultats sont là. Pas nécessairement spectaculaires, mais profonds. Certaines personnes retrouvent le plaisir de manger, d’autres constatent la disparition progressive des crises. Beaucoup redécouvrent une image d’elles-mêmes plus bienveillante, plus tolérante.

    Le cabinet d’hypnose devient alors plus qu’un lieu de soin : un espace de réparation intérieure. Un lieu où la parole se dépose autrement. Où la transformation s’écrit en douceur, dans la continuité et surtout avec respect.

    Face à la complexité des troubles alimentaires, l’hypnose offre une approche sensible, intelligente et humaine. Elle ne remplace pas tout, mais elle complète puissamment ce qui existe déjà. Et parfois, elle ouvre une brèche là où tout semblait figé. Pour celles et ceux qui cherchent à reprendre le contrôle, un cabinet d’hypnose peut être le début d’un nouveau récit.

  • Qu’est-ce que la thérapie EMDR ?

    Qu’est-ce que la thérapie EMDR ?

    Cette approche thérapeutique suscite de plus en plus d’intérêt pour son efficacité dans l’accompagnement des personnes confrontées à des souvenirs douloureux. Développée il y a plusieurs décennies, l’EMDR constitue une méthode unique pour aider le cerveau à traiter différemment les expériences perturbantes. Explorons ensemble ses origines, son principe de fonctionnement et les diverses situations où elle peut apporter une aide précieuse.

    L’EMDR, une technique thérapeutique tout droit venue des États-Unis

    C’est en 1987 que cette innovation thérapeutique voit le jour aux États-Unis, bouleversant les codes de l’accompagnement psychologique. L’acronyme EMDR révèle sa spécificité : « Eye Movement Desensitization and Reprocessing« , autrement dit « Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires ».

    Très vite, la communauté scientifique s’empare de cette découverte. Les recherches se multiplient pour éprouver son efficacité, faisant de cette méthode la psychothérapie la plus étudiée outre-Atlantique. Ces investigations rigoureuses forgent progressivement sa réputation dans l’univers thérapeutique.

    Fort de cette reconnaissance scientifique, cette approche franchit les océans. Désormais, des praticiens qualifiés exercent cette technique aux quatre coins du monde, enrichissant l’arsenal thérapeutique disponible pour accompagner les difficultés psychologiques.

    Une méthode qui fait travailler les deux côtés du cerveau

    Voici le secret de cette approche révolutionnaire : mobiliser alternativement chaque hémisphère cérébral pour réveiller les mécanismes naturels de guérison du cerveau.

    Trois façons de stimuler alternativement le cerveau

    Le praticien peut recourir à différentes techniques pour créer ces stimulations bilatérales alternées.

    Les mouvements oculaires constituent l’approche la plus connue : la personne suit des yeux un mouvement de droite à gauche guidé par le thérapeute.

    Les sons alternatifs diffusés successivement dans chaque oreille offrent une alternative aux mouvements des yeux. Cette modalité auditive permet d’obtenir le même effet de stimulation bilatérale.

    Les stimulations tactiles alternées, appliquées sur les mains ou les genoux, représentent une troisième possibilité d’intervention. Cette approche convient particulièrement aux personnes qui préfèrent les sensations physiques.

    Le mécanisme neuropsychologique de guérison

    Le cerveau dispose d’une capacité naturelle de traitement des informations perturbantes. Parfois, lors d’événements difficiles, ce processus habituel peut se trouver bloqué. Le souvenir reste alors « figé » avec son intensité émotionnelle d’origine.

    Cette technique thérapeutique vise à relancer ce mécanisme naturel de traitement. Les stimulations permettent au cerveau de retraiter l’information de manière plus fonctionnelle, similairement à ce qui se produit naturellement durant le sommeil paradoxal. Progressivement, la charge émotionnelle associée au souvenir s’atténue.

    Les troubles traités par la thérapie EMDR

    Les signes qui indiquent qu’un traumatisme nécessite un accompagnement

    Certains symptômes révèlent qu’un événement difficile n’a pas été correctement traité par le cerveau :

    • Difficultés relationnelles : isolement, méfiance envers les autres.
    • État d’alerte permanent : vigilance excessive et difficultés à se détendre.
    • Évitement : refus de situations rappelant l’événement traumatisant.
    • Flash-backs répétés : reviviscence brutale de l’événement traumatisant.
    • Troubles du sommeil : difficultés d’endormissement, réveils nocturnes.
    • Troubles de concentration : difficultés à se focaliser sur les tâches quotidiennes.

    Cette approche peut également accompagner les troubles dissociatifs, l’anxiété de performance, certaines dépendances et les processus de deuil compliqués.

    Aussi, l’EMDR démontre son utilité dans diverses situations cliniques. Voici les principales applications identifiées :

    Domaine d’applicationTroubles concernésObservations
    TraumatismesStress post-traumatiqueIndication principale
    Troubles anxieuxAnxiété, troubles dissociatifsApplications validées
    Autres troublesDépendances, deuils difficilesEfficacité documentée
    Problématiques diversesDysfonctionnements sexuels, douleurs chroniquesChamp d’application étendu

    Ce qu’il faut retenir sur cette méthode thérapeutique

    Cette approche se caractérise par plusieurs aspects fondamentaux :

    • Origine américaine : développée aux États-Unis en 1987.
    • Base scientifique : méthode ayant fait l’objet de nombreuses études.
    • Principe d’action : faire bouger les yeux ou stimuler alternativement le corps pour débloquer la capacité naturelle du cerveau à guérir.
    • Applications multiples : traumatismes, troubles anxieux, dépendances, deuils.
    • Processus naturel : réactivation des capacités innées de traitement du cerveau.

    ➡️ Vous ressentez les symptômes d’un traumatisme non résolu ? Les thérapeutes EMDR certifiés du Cabinet Menninga sont là pour vous aider à retrouver votre équilibre. Contactez-nous pour discuter de vos besoins en toute confidentialité.

  • Arrêter de fumer grâce à un cabinet d’hypnose : est-ce vraiment efficace ?

    Arrêter de fumer grâce à un cabinet d’hypnose : est-ce vraiment efficace ?

    La dépendance au tabac ne se résume pas à une simple habitude. Elle se tisse dans le quotidien, se niche dans les automatismes, les émotions, les croyances. Pour beaucoup, fumer devient un rituel, un appui, une fausse bouée. Et quand la volonté ne suffit plus, quand les patchs et substituts ne font pas le poids face à l’envie, une autre voie peut être envisagée : celle d’un accompagnement en cabinet d’hypnose.

    Cette approche, à la fois douce et ciblée, propose de reprogrammer les mécanismes inconscients liés au tabac. Elle s’appuie sur une compréhension fine des comportements humains, sans jugement ni contrainte, pour ouvrir un espace de liberté face à l’addiction.

    L’hypnose, un levier pour sortir de l’addiction psychologique

    Il existe deux dimensions principales dans la dépendance au tabac : la dépendance physique, liée à la nicotine et la dépendance psychologique, souvent bien plus tenace. Cette dernière se manifeste dans des contextes très variés : stress, ennui, moments de détente, sociabilité, routines bien ancrées.

    Un cabinet d’hypnose intervient justement sur cette couche profonde, en s’adressant directement à l’inconscient. Ce niveau de conscience, peu accessible par la volonté seule, abrite les automatismes, les émotions refoulées, les associations mentales construites autour de la cigarette.

    En induisant un état modifié de conscience, un état parfaitement naturel entre veille et sommeil, l’hypnose permet de reconfigurer ces associations. La cigarette peut alors être perçue autrement, comme quelque chose de neutre, voire de désagréable. Le plaisir diminue, l’attachement se délite.

    Que se passe-t-il dans un cabinet d’hypnose ?

    L’hypnose thérapeutique n’a rien à voir avec les spectacles de scène ou les clichés véhiculés par les films. Ce qui se passe dans un cabinet d’hypnose, c’est une démarche sérieuse, structurée, où chaque étape est pensée pour accompagner la personne dans son cheminement vers l’arrêt du tabac. Il ne s’agit pas d’effacer le comportement de fumer par magie, mais de modifier en profondeur les associations mentales et émotionnelles qui y sont liées.

    Voici concrètement comment se déroule un accompagnement :

    • Accueil et écoute active : un temps est consacré à comprendre le parcours personnel : historique de consommation, tentatives d’arrêt passées, déclencheurs émotionnels, freins ou peurs liés au sevrage. Cette phase permet de poser les bases d’un accompagnement personnalisé ;
    • Identification des automatismes inconscients : le praticien aide à repérer les moments-clés où la cigarette intervient : après le café, lors d’un stress, en voiture, etc. Ces déclencheurs sont ensuite travaillés en séance pour en modifier la perception ;
    • Induction de l’état hypnotique : une fois la personne installée confortablement, une phase de relaxation guidée permet d’atteindre un état modifié de conscience. Ce n’est pas un sommeil, mais un état de concentration intérieure, propice à la suggestion positive ;
    • Travail thérapeutique ciblé : c’est dans cet état que des images, des métaphores et des suggestions spécifiques sont proposées à l’inconscient. Le but : diminuer l’attrait pour la cigarette, renforcer la motivation à arrêter et installer un sentiment de liberté et de contrôle ;
    • Réactivation des ressources internes : confiance, estime de soi, clarté mentale : l’hypnose permet aussi de renforcer des ressources souvent affaiblies par des années de dépendance. Ces éléments sont essentiels pour soutenir l’arrêt dans la durée ;
    • Retour à l’état de vigilance normale et échange post-séance : à la fin de la séance, un temps d’échange permet de verbaliser les ressentis, les prises de conscience ou les résistances éventuelles. Ce moment d’intégration est précieux pour ancrer le travail réalisé.

    Une méthode qui s’adapte au rythme de chacun

    Le nombre de séances nécessaires pour arrêter de fumer varie selon les individus. Certains ressentent un déclic dès la première séance, d’autres ont besoin d’un accompagnement plus progressif. L’essentiel est de respecter le rythme de la personne, sans pression, sans jugement.

    Dans un cabinet d’hypnose, l’arrêt du tabac est envisagé comme un processus de transformation globale. Il ne s’agit pas uniquement d’éteindre la dernière cigarette, mais de redéfinir son rapport à soi, à son corps, à ses besoins réels.

    Cette approche évite les luttes intérieures violentes et propose une sortie de l’addiction en douceur. Elle permet de retrouver un sentiment de liberté, non pas arraché à la force, mais choisi consciemment.

    Pourquoi envisager l’hypnose maintenant ?

    Arrêter de fumer n’est pas seulement un enjeu de santé. C’est un acte de réappropriation de soi. L’hypnose permet de mettre en lumière ce qui, intérieurement, empêche encore le passage à l’action. Peur du vide ? Crainte de grossir ? Impression d’abandonner une part de soi ? Tous ces freins peuvent être accueillis et transformés dans un cabinet d’hypnose.

    Loin des méthodes rigides, cette approche respecte l’humain dans toutes ses dimensions. Elle invite à faire la paix avec soi, à sortir du cycle de la culpabilité et de l’échec, pour entrer dans un changement durable, aligné et profondément libérateur.

    Fumer peut sembler anodin. Mais arrêter, vraiment arrêter, c’est un tournant. Et parfois, ce tournant commence dans un cabinet d’hypnose, là où les clés du changement se trouvent depuis le début : en soi.

  • Faire appel à un cabinet d’hypnose permet-il vraiment de se libérer de ses angoisses ?

    Faire appel à un cabinet d’hypnose permet-il vraiment de se libérer de ses angoisses ?

    Les angoisses, ce sont ces nœuds au ventre qui surgissent sans prévenir. Un souffle court en pleine réunion, un cœur qui s’emballe dans une file d’attente, une pensée en boucle qui refuse de se taire. On parle parfois de “crise d’angoisse”, parfois d’anxiété généralisée, mais peu importe le nom : ce qui compte, c’est ce que ça fait vivre. Et face à ça, beaucoup cherchent une issue différente. Moins médicale, plus humaine. C’est là qu’intervient une question de plus en plus fréquente : faire appel à un cabinet d’hypnose, est-ce vraiment utile pour se libérer de ses angoisses ?

    L’angoisse, une réaction bien plus fréquente qu’on ne croit

    Avant d’aller plus loin, il faut le dire clairement : ressentir de l’angoisse ne signifie pas être faible ou instable. C’est une réaction humaine. Un signal du corps qui dit que quelque chose à l’intérieur ne trouve plus sa place. Le problème, c’est quand ce signal devient constant, épuisant, voire handicapant.

    Certaines personnes savent d’où ça vient : un traumatisme ancien, une pression professionnelle, une rupture. D’autres, en revanche, vivent des angoisses diffuses, sans déclencheur évident. Et dans les deux cas, un cabinet d’hypnose peut offrir un espace de travail en profondeur, là où les approches classiques trouvent parfois leurs limites.

    Ce que permet réellement un cabinet d’hypnose

    Loin des mythes et des clichés, un cabinet offre bien plus qu’une simple technique de relaxation. Il s’agit d’un espace de transformation intérieure, encadré par un praticien formé, où l’on peut enfin explorer ce qui ne trouve pas toujours sa place dans le discours conscient. L’objectif n’est pas de fuir ses émotions, mais d’apprendre à les écouter autrement.

    Concrètement, faire appel à un cabinet d’hypnose, c’est pouvoir :

    • Apaiser l’intensité des émotions liées à l’angoisse, sans les bloquer ;
    • Identifier les origines inconscientes du stress ou de la peur ;
    • Travailler sur les automatismes mentaux qui entretiennent l’anxiété ;
    • Renforcer les ressources internes face aux situations déclenchantes ;
    • Retrouver une sensation de calme, même dans des environnements habituellement stressants ;
    • Modifier la perception que l’on a de soi et de ses capacités à faire face ;
    • Installer durablement de nouveaux réflexes de sécurité intérieure.

    Cette approche permet de reprendre contact avec ce qui, en soi, sait déjà comment avancer. L’hypnose ne dicte rien. Elle accompagne, soutient et redonne du souffle là où l’angoisse a tout verrouillé.

    Une démarche progressive et personnalisée

    Chaque accompagnement en cabinet est différent. Il n’existe pas de protocole universel pour « soigner l’angoisse ». Et c’est tant mieux. Parce que chaque histoire est unique, chaque vécu demande un ajustement fin. Certains auront besoin de quelques séances pour retrouver un apaisement, d’autres avanceront par étapes, sur plusieurs semaines ou mois.

    Ce qui compte, c’est que l’espace thérapeutique reste à l’écoute du rythme de chacun. Loin des injonctions à aller mieux vite, le travail en hypnose respecte les résistances, les fragilités, tout en permettant peu à peu de se reconnecter à ses ressources internes.

    Travailler avec un cabinet, c’est aussi réapprendre à faire confiance à son propre corps, à son ressenti. Là où l’angoisse enferme, l’hypnose redonne du mouvement. Elle ne promet pas d’effacer le vécu, mais elle offre une autre manière de l’habiter.

    Pour qui et quand ?

    Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment pour pousser la porte d’un cabinet d’hypnose. Certaines personnes consultent après avoir essayé d’autres formes d’aide sans résultat durable. D’autres arrivent dès les premières manifestations d’angoisse, par intuition ou sur conseil.

    L’hypnose peut intervenir seule ou en complément d’un suivi médical ou psychologique. Elle ne remplace pas un traitement médical lorsque celui-ci est nécessaire, mais elle vient souvent le renforcer en travaillant à un autre niveau : celui de l’émotion, de la mémoire implicite, du vécu intérieur.

    Ce n’est pas un signe de faiblesse que de demander de l’aide. Au contraire, c’est souvent une première victoire sur l’angoisse elle-même : celle de ne plus la laisser décider seule.

    Faire appel à un cabinet d’hypnose pour se libérer de ses angoisses, ce n’est pas fuir le problème. C’est choisir de l’aborder autrement. Avec délicatesse, avec profondeur et surtout avec l’idée qu’il existe des chemins pour aller mieux. Même si l’on ne les voit pas encore. Même si l’on avance à tâtons. Parfois, tout commence simplement par une séance.

  • Dans quels cas faire appel à un cabinet d’hypnose ?

    Dans quels cas faire appel à un cabinet d’hypnose ?

    Faire appel à un cabinet d’hypnose, c’est souvent le fruit d’un déclic. Un moment de trop, un mal-être qui s’installe, un comportement qu’on ne contrôle plus, une fatigue psychique persistante. Mais contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’être « au bout du rouleau » pour consulter. L’hypnose n’est pas réservée aux cas extrêmes. Elle s’adresse à toute personne désireuse d’avancer, de se comprendre autrement ou simplement de s’apaiser. Encore faut-il savoir dans quelles situations cette démarche peut réellement faire la différence.

    Explorons ensemble les raisons les plus courantes qui amènent à pousser la porte d’un cabinet.

    Les cas qui nécessitent de faire appel à un cabinet d’hypnose

    L’hypnose thérapeutique est un outil d’accompagnement puissant, mais surtout très adaptable. Elle permet de travailler sur des problématiques variées, à condition que la demande soit sincère et que la personne soit prête à s’impliquer dans le processus. Voici les domaines dans lesquels un cabinet d’hypnose peut offrir une aide précieuse.

    Les traumatismes et les blocages émotionnels

    Un événement marquant, une expérience difficile, parfois ancienne, peut continuer à agir en silence. Une simple phrase, une odeur ou une situation anodine suffit à raviver des émotions disproportionnées. Ce mécanisme est souvent le signe d’un traumatisme non digéré.

    Un cabinet permet d’aborder ces vécus de manière indirecte, en douceur, sans forcément devoir tout revivre consciemment. L’hypnose permet d’apaiser l’émotion sans effacer la mémoire, de redonner de la fluidité là où tout semblait figé.

    Les addictions et comportements compulsifs

    Tabac, sucre, alcool, jeux, achats compulsifs ou usage excessif des écrans : ces comportements répondent bien souvent à un besoin émotionnel profond. La volonté seule ne suffit pas toujours pour reprendre le contrôle.

    Travailler dans un cabinet d’hypnose, c’est justement aller au-delà du symptôme. L’accompagnement aide à comprendre le rôle de l’addiction, à identifier les déclencheurs inconscients et à installer de nouveaux automatismes plus sains. L’objectif n’est pas la contrainte, mais la reconquête de sa liberté intérieure.

    Les troubles anxieux

    Anxiété diffuse, crises d’angoisse, phobies, stress chronique… Les troubles anxieux sont de plus en plus répandus. Ils peuvent se traduire par une tension permanente, des difficultés à se concentrer, un sentiment de danger constant ou l’évitement de certaines situations.

    L’hypnose propose une autre voie que celle de la lutte. Elle aide à apaiser les mécanismes automatiques, à retrouver un état de calme intérieur et à se réapproprier son quotidien. Un cabinet permet d’explorer ces zones sensibles dans un cadre sécurisé, sans forcer le mental.

    Les troubles du sommeil et les pensées envahissantes

    Difficulté à s’endormir, réveils nocturnes, ruminations mentales… Le sommeil est souvent le premier indicateur d’un déséquilibre. Mais vouloir dormir à tout prix génère parfois l’effet inverse.

    L’approche hypnotique aide à relâcher les tensions, à désactiver les scénarios intérieurs qui tournent en boucle et à rétablir un rythme plus apaisé. En cabinet d’hypnose, ce travail se fait progressivement, en reprogrammant des habitudes mentales plus compatibles avec le repos.

    Le manque de confiance en soi

    Se sentir illégitime, douter en permanence, se comparer sans cesse… Ces mécanismes d’auto-sabotage ont souvent des racines profondes. L’hypnose permet d’accéder à cette partie de soi qui reste convaincue de ne pas être “assez” (assez bien, assez compétent, assez digne d’amour).

    Grâce à des séances ciblées, un cabinet d’hypnose aide à redonner une assise intérieure, à réactiver les souvenirs positifs, les moments de réussite souvent oubliés et à installer une perception plus stable de soi.

    Les troubles alimentaires et les problématiques de poids

    Alimentation émotionnelle, grignotages incontrôlés, compulsions sucrées, yoyo pondéral… Ces problématiques sont rarement purement nutritionnelles. Elles sont souvent le reflet d’émotions non exprimées, d’un besoin de réconfort ou de contrôle.

    Dans ce cadre, l’hypnose ne donne pas de régime miracle. Elle propose une autre approche : comprendre le message derrière le comportement, libérer les tensions associées, retrouver une relation plus sereine à la nourriture et au corps. Travailler avec un cabinet permet ici d’aller à la racine, plutôt que de rester en surface.

    Une porte d’entrée vers soi

    Consulter un cabinet, c’est bien plus que “faire de l’hypnose”. C’est s’autoriser un espace hors du tumulte quotidien. Un lieu où l’on peut mettre en pause les automatismes, les injonctions, les jugements, pour écouter ce qui se joue plus profondément. C’est accepter que le changement ne passe pas toujours par l’analyse intellectuelle, mais aussi par le ressenti, le corps, les images intérieures.

    L’hypnose thérapeutique n’efface pas les difficultés d’un coup de baguette magique. Elle ne contrôle pas l’inconscient, elle collabore avec lui. Elle ouvre simplement une voie différente pour avancer, lorsque les chemins habituels semblent ne plus suffire.

    Choisir un cabinet d’hypnose, c’est faire le pari d’un changement en profondeur, respectueux et souvent plus durable. Parce que parfois, l’écoute bienveillante et le bon outil au bon moment peuvent faire toute la différence.